chambre d'écoute #16
Soundclash et Propagande entre Musique & Politique
Une chambre d’écoute/table d’hôtes proposée par Axel Pleeck et François Dubuisson (et le Tartisan) à Congrès le 17 juin 2009
Chambre d’écoute # 16 Soundclash et propagande entre musique et politique (série para//èle)
Nouvel arrêt à la gare du Congrès pour les chambres d’écoute ! En pleine fièvre post-électorale, une grosse vingtaine de citoyens se rassemble autour d’un verre, d’une playlist argumentée et d’une table d’hôtes. Merci à eux, enfin à vous (puisque c’est bien de vous qu’il s’agit). Je voudrais tout d’abord remercier François qui a accepté d’assurer cette programmation avec moi (vous verrez plus bas que nos approches sont complémentaires). Un grand merci aussi à Liv Quackels qui a réalisé la très belle charte graphique des chambres d’écoute. Discrète mais redoutablement efficace et attentive, elle a écouté mes souhaits et les a traduits en graphisme : je me permettrai de vous envoyer très prochainement un lien vers son site.
Merci aussi à Congrès (plus particulièrement Arnaud et Henri) de nous accueillir ce soir dans les très beaux locaux de cette gare culturelle.
Merci, enfin, à Ingrid pour son soutien…
En guise d’introduction
Au-delà de la querelle entre les partis qui a pu être (à certains moments) saoulante, je voudrais placer ce soir le débat (entre la musique et la politique, entre nous) sous le signe de l’émancipation. C’est peut-être le seul mot à retenir car il surplombe les débats. Je voudrais concevoir l’émancipation « comme une expérience de la liberté à plusieurs » (j’emprunte cette expression au philosophe Miguel Abensour dans un article sur son nouveau livre paru dans le Libération de jeudi passé).
Deux livre encore à retenir :
Emancipation de Jean-Louis Sagot-Duvauroux aux éditions La Dispute. Ce livre lu pendant mon séjour à Saint-Jean (l’hôpital) montre très bien que la lutte pour l’émancipation, même si elle passe mieux par les partis progressistes, surplombe le débat.
The Suffrage of Elvira de V.S. Naipaul chez Penguin. Ce livre retrace l’arrivée de la Politique à Elvira Hill, le plus petit des neuf counties de Trinidad. Surujpat Harbans veut avoir le vote des Hindus, des Musulmans et des Noirs. Elle va devoir séduire tout le monde. C’est une belle métaphore de la politique. J’ai beaucoup vu ça ce dernier mois. Une lecture essentielle…
Soundclash et propagande entre musique et politique : tracklists
Il y aura donc ce soir deux parties. Pas de panique le temps d’écoute demandé ne dépassera pas les 45-50 minutes (c’est un must des chambres d’écoute). On commence avec la programmation d’Axel et on enchaîne directement avec celle de François. Rendez-vous à 21h30 pour le buffet du Tartisan. Si vous éprouvez des difficultés à suivre la progression, regardez vers les baffles, des indications numéraires vont remettront sur le droit chemin.
Parti(e) d’Axel
Vous pouvez voter en case de tête ou pour un candidat en particulier.
1/Stange Parcels & Bim Sherman More is insane (On-U Sound)
En pleine crise financière (devenue rapidement économique), en plein débat sur les soi-disant bienfaits de la croissance, en pleine série d’ « affaires » qui entachent les luttes sociales, je voulais commencer ce soir par ce morceau More is insane. Aux manettes, les alchimistes de Strange Parcels, au micro la légende du Dub et du Reggae, Bim Sherman. Tout ça sur le label d’Adrian Sherwood. On peut affirmer que toute la production de cette fine équipe (chez On-U Sound, on a érigé le collectif en véritable philosophie de vie) est politique. Pourquoi vouloir toujours plus ? L’argent, le nerf de la guerre, la pomme de discorde entre tous les partis. Réduction de taxes à tour de bras, augmentation du salaire-poche … le but de tout ça : nous faire consommer. Il nous appartient de « stimuler » l’économie. We don’t want no part of this ! Décroissance ou croissance durable ? Le débat est ouvert.
2/Smith & Mighty No Justice (K7)
De Bristol, tout le monde connaît Massive Attack et Tricky. Smith & Mighty font partie de la même mouvance. C’est l’histoire de Rob Smith et de Ray Mighty, deux amis qui vont rassembler autour d’eux une certaine faune trip-hop. No Justice est un morceau de combat : combat contre l’injustice ou contre une certaine justice « qui n’est pas faite pour nous ». Les paroles commencent par un cri de désespoir : « La raison pour laquelle je dis que la vie est dure est parce que le système est injuste. Le système est injuste car il n’est pas fait pour nous ». Rudy Lee, le vocaliste invité, nous dit dans les notes : « No justice est dédié à tout ceux qui croient possible la victoire du Bien sur le Mal et est inspiré par mon frère Marlon Thomas qui est le survivant d’une vicieuse attaque raciste qu’il l’a laissée sévèrement handicapé. La lutte continue. » Un morceau de combat, on le disait…
3/Foul Play Total Control (Moving Shadow)
Cette société de contrôle total fait peur. Suite à la mort de Joe Van Holsbeek, on a voté des lois pour renforcer la surveillance par caméra, on a aussi développé des partenariats entre les écoles et la police : des policiers peuvent parrainer des enfants (au dernier conseil de participation de l’école de mes enfants, il y avait deux policiers qui parlaient fièrement des avantages du parrainage : en résumé, un enfant parrainé est plus police-friendly). Foul Play (et le label Moving Shadow) faisaient partie de l’aile douce de la défunte Drum & Bass (l’étiquette a changé et les sons urbains se nomment maintenant Dubstep) : un mélange de Drums secs et de nappes de synthés qui simulaient la quiétude du monde interstellaire.
4/Chumbawamba The Cutty Wren (Agit-Prop) Vs. Growing Fancy Period (Rock Action Records)
Un petit combat (soundclash) entre le très ancien (The Cutty Wren est issu de l’album English Rebel Songs 1381-1914) et le contemporain de Growing (une autre référence à la croissance ?). J’ai voulu mettre dos à dos ces deux morceaux car, pour moi, la période des élections est une fancy period, un moment où je peux faire entendre ma voix. A l’époque de The Cutty Wren(1381), les paysans n’avaient pas ce droit. Le chant raconte la capture du Wren, un symbole pour le roi, qui était ensuite divisé entre les pauvres. L’histoire anglaise est riche de luttes contre des lois iniques (voir plus bas le morceau d’Autechre) et de taxes injustes (les plus âgés ici se rappellent peut-être la célèbre Poll Tax, le petit bébé de Margaret.) Pour Chumbawamba, la vraie histoire est celle des opprimés et avant de devenir des stars mondiales (ils ont écrit le morceau du mondial de foot en 1998) ils étaient sur le label Agit-Prop (l’acronyme d’Agitation et Propagande Politique).
5/Autechre Lost (Warp)
Tiré du célèbre Anti EP paru en 1994, Autechre réagissait à sa manière (musicalement) à la nouvelle loi « Criminal Justice Bill » qui, suite au développement des Rave parties illégales, pouvait interdire tout rassemblement de 100 personnes ou plus (permis ou non) qui écoutaient de la musique répétitive. Suite à cette loi, de nombreux artistes allaient réagir. La réponse d’Autechre sera à la mesure des enjeux. Composé de 3 morceaux dont deux contiennent des beats répétitifs, l’auditeur est prévenu qu’en brisant le scellé il accepte la responsabilité et risque de contrevenir à la nouvelle loi. Autechre a aussi intelligemment proposé un troisième morceau qui « a été programmé de telle manière qu’aucune mesure ne contient des beats identiques et qu’il peut être joué à 33 ou 45 tours sous la nouvelle loi. Cependant il faut prévenir les DJ qu’ils doivent avoir un avocat et un musicologue pour confirmer la nature non répétitive de cette musique en cas d’harcèlement policier ». Les profits de ce disque culte étaient donnés à Liberty (le Conseil National pour les Libertés Civiles). En bas de le couverture, on trouve cette remarque : Autechre est politiquement non aligné. Ceci est une question de liberté personnelle.
6/Salt Tank Gaza Strip (Internal)
En 1994, ce duo composé de Stanners et Gates publie ST4 Laguna Road sur le label Internal (le label qui accueillait à l’époque Orbital). De la musique électronique au service de la paix au proche orient, juste après la visite de Barack Obama dans la région ? Et l’Europe dans tout ça ? Pourquoi doit-on toujours tergiverser et laisser l’initiative aux autres ? Enfin l’important, c’est que la paix arrive à trouver son chemin…
7/Anat Ben-David Russia (Chicks On Speed Records)
La paix au proche orient ne se fera évidemment pas sans le peuple juif. Donnons ici la parole à son aile pacifique. Anat Ben-David est une artiste qui mêle pop et performance, le tout à la sauce politique. Pour rendre compte de ses activités, elle a crée le terme de Popaganda (qui est aussi un show présenté à la Tate Modern). Comme Laibach, elle sent que les codes pop empruntent au discours autoritaire (Anat est d’ailleurs citoyenne du NSK, l’état virtuel crée par Laibach).
Ecoutons-la : il y a « une connection entre la pop star et le leader fasciste – comment le public rentre dans la performance et laisse aller ses émotions avec cette personne car elle sent un certain support ».
Le titre de son album fait référence à l’ubiquité d’internet, des téléphones mobiles qui font du loisir … un travail (et vice versa).
8/Luke Dimanche de Vote (Le Village Vert)
Prétexte à cette seizième chambre d’écoute, le dimanche de vote. Les partis maintenant discutent des majorités. Nous, ce soir, on discutera de ce qu’on veut. Et maintenant, place à François.
Parti(e) de François (aka Space Cookie)
Vous pouvez voter en tête de liste ou pour un candidat en particulier.
« Le bruit est une affaire politique » (DJ Spooky)
Il est évidemment illusoire d’espérer ne fut-ce qu’effleurer par une sélection de quelques titres un sujet aussi vaste et complexe que les liens entretenus entre musique et politique. Le choix opéré est donc nécessairement frustrant, (très) partiel et partial. Pour observer une certaine cohérence et un fil conducteur, la sélection s’est articulée principalement autour du thème de la propagande politique (étatique et médiatique), de son traitement et de sa dénonciation par divers artistes et projets musicaux.
1/« American People Are the Last People to Wake Up » The Vinyl Project Collective
« The Vinyl Project Collective » est un projet sous-titré « Spoken Word from The Archives » et proposant, réunis en un CD, une collection de discours politiques activistes et révolutionnaires. Ces sons sont destinés à être « intégrés par les djs, les musiciens, ou tout autre personne dans leur musique ». C’est chose faite avec cet extrait fustigeant le rôle des médias et de l’industrie culturelle dans la passivité du peuple américain.
2/« The Revolution Will Not Be Televised » Gil Scott-Heron
Gil Scott-Heron est considéré comme l’un des précurseurs du rap (avec les Last Poets, absent de cette sélection pour cause de manque de place) et est un artiste particulièrement engagé dans le mouvement pour les droits civiques aux Etats-Unis. « The Revolution Will Not Be Televised », son titre le plus célèbre, dénonce l’emprise des médias de masse aux Etats-Unis.
3/« Television The Drug Of The Nation » The Disposable Heroes Of Hiphoprisy
The Disposable Heroes Of Hiphoprisy est un groupe de hip-hop actif au début des années 90 et incarné par Michael Franti, qui poursuivra sa carrière au sein de Spearhead. Le morceau proposé est issu de Hypocrisy Is the Greatest Luxury, leur seul véritable album, au contenu politique radical (avec notamment une reprise actualisée du provocant « California Über Alles » des Dead Kennedys et un « Music & Politics » de circonstance). Il fait directement écho au morceau de Scott-Heron, constatant que vingt ans plus tard l’influence (néfaste) des médias dominants n’a fait que croître.
4/« Look Out » Wax Audio
Wax Audio est un artiste digital australien qui élabore des morceaux composés principalement d’échantillons provenant de flashs d’informations et de discours politiques, par la technique du « cut & paste ». Wax Audio dénonce ainsi la propagande guerrière des Etats-Unis et de l’Australie, dans une trilogie intitulée « Mashed Media EP » (2003-2007), téléchargeable sur leur site Internet : http://www.waxaudio.com.au/downloads. « Look Out » est extrait de « Mediacracy », le deuxième volet de la trilogie, et consiste en la reprise détournée d’un spot appelant les citoyens australiens à prendre garde au terrorisme et dénoncer tout comportement suspect.
5/« Not in Our Name » Tariq Ali vs. Asian Dub Foundation
Tariq Ali est un historien, écrivain et commentateur politique britannique, d'origine pakistanaise, très engagé sur la scène politique anglaise et internationale. Ce morceau est constitué d’un discours qu’il a prononcé en octobre 2002, dans le contexte des préparatifs de la guerre contre l’Irak. Il y dénonce notamment la propagande de Tony Blair, dirigée contre les mouvements citoyens hostiles à la guerre : « It's a very big movement and that's why constantly one of the aims of the Blair government is propaganda: propaganda against us, propaganda in favour of the war ». Ce discours a été mis en musique par Asian Dub Foundation, groupe mêlant dub, musique électronique et activisme politique, pour les besoins de la compilation Peace Not War, coalisant des artistes contre la guerre en Irak.
6/« Unparalleled Danger » Wax Audio
Voici comment Wax Audio présente lui-même ce morceau et les samples qui le composent :
« Never has paranoid sensationalism and lowest common denominator entertainment-value sounded more disturbingly hilarious! Hear Commander-in-Chief George W Bush fail his elementary geo-political pop-quiz as Arnold Schwarzenegger leaps off the screen into the 2004 Republican national convention - as Hollywood & cable news media engage in an all out war for our attention. Are we living in a time of unparalleled danger ? You decide after hearing this summer's most electrifying mashing of blockbuster movie trailers vs news/war coverage ». MOVIE TRAILERS: Commando, Clear & Present Danger, Exorcist - The Beginning, Under Siege 2: Dark Territory, Die Hard 2, Team America - World Police, Collateral Damage, OTHER: Fox News, Bill O'Reilly, US Marines in Iraq, Republican Party Campaign Advertisement 2004, Arnold Schwarzenegger Addressing Republican National Convention 2004, GWB with Andy Hiller 1999.
7/« Needle-Stuck-On-Lebanon » Checkpoint 303
Checkpoint 303 est un groupe palestinien ayant choisi de résister à l’occupation israélienne par la voie de la musique électronique. Ce morceau fait de collages de flashs d’informations dénonce les bombardements israéliens du Liban lors de l’été 2006, et la passivité de la « communauté internationale » dans l’imposition d’un cessez-le-feu.
8/« Outro » DJ Day
Ce morceau est en réalité nommé « Intro », intitulé qui aurait pu désorienter l’auditeur pour un titre clôturant cette sélection, il est donc rebaptisé « Outro » pour les besoins de la cause. Il ouvre l’EP de DJ Day « Got To Get It Right », qui s’interroge sur l’état du Monde contemporain. Le morceau débute sur une note désabusée, collectant extraits de JT et de discours attestant le chaos et l’individualisme régnant sur la planète, pour terminer sur une note d’espoir – « a new beginning » - et un appel à l’engagement citoyen.
En guise de prolongements
Une chambre d’écoute est toujours suivie de prolongements. Pour des raisons de santé et de surmenage, je n’ai pas pu mettre en œuvre deux des quatre prolongements de la chambre d’écoute précédente (Grand Central). Je les repropose cette fois. Je vous signale aussi que nous serons vendredi soir à la fête de la musique (la partie expérimentale qui aura lieu à Recyclart et à l’église de la Chapelle). Ceux qui veulent se joindre à nous peuvent se manifester pendant la table d’hôtes.
Un voyage en train vers Hasselt en direction de la Galerie Z33. Cet immense espace dédié à l’art contemporain est installé dans un ancien béguinage. L’endroit est magnifique. Nous sommes allés en décembre. Un petit lunch à la Villa Kakkelbont est aussi envisageable.
Un voyage en train suivi d’un parcours en tram le long de la Vlaamse Kust, c’est bientôt le temps de la triennale Beaufort : un parcours d’artiste le long de la côte où des grandes pointures de l’art contemporain propose des œuvres (souvent crées pour le site). Je vous propose d’y aller ensemble, en train, pour achever de briser la glace. Cette manifestation en est, cette année, à sa troisième édition. Dates à confirmer…
Chambres d’écoute à venir
#10 DJ Culture : 5X10 (cinq DJ passent les dix morceaux qu’ils préfèrent pour danser). Toujours retardée mais elle arrive…(Hors-série)
#17 Masculin/féminin : gender studies : musique et identité sexuelle (série para//èle).
#18 Noise Vs. Silence : une double chambre d’écoute (avec tirage au sort pour savoir si on commence avec le bruit ou le silence) (série Versus)
#19 H2O les qualités sonores de l’or bleu (série les 4 éléments). Avec un bar à eaux minérales comme au Japon.
#21 New Weird America (Série Territoires Imaginaires). Les USA, un territoire qui fait à nouveau rêver ?
#22 Pour continuer en français, tapez 1. Le téléphone et ses détournements dans la musique (série Objets
#23 Du doigté : la harpe et l’accordéon au format pop (série Instruments)
#24 Les figures de l’absence (hommage à Rachel Whiteread) (série Arts & Plastiques) Nouvelle série voir plus bas : Appel à contribution
#25 Green Blue Red (Hommage à Elsworth Kelly) (série Arts & Plastiques) Idem
Appel à contribution
L’hiver prochain, j’inaugurerai une nouvelle série. Intitulée Arts & Plastiques, elle aura pour ambition de rendre hommage à des artistes. La chambre d’écoute sera une mise en sons de l’univers d’un artiste particulier (thèmes, méthodes, contextes, etc.) et sera suivie d’une mini-conférence sur l’artiste. La conférence sera assurée par maître ignorant (suivant la belle expression de Jacques Rancière) : pas un spécialiste, mais un passionné.
Je m’engage à assurer la première. En effet, je donnerai en novembre une conférence dans le cadre des Jeunesses et Arts Plastiques (le cycle de l’après-midi pour les classes). Cette conférence sur Rachel Whiteread, je la retravaillerai pour les chambres d’écoute. Ce sera une vraie petite conférence avec dias & co.
Je recherche quelqu’un qui serait intéressé par la préparation d’une mini-conférence sur le peintre Elsworth Kelly.
Je recherche aussi d’autres idées.
Ethique et statistiques
Les chambres d’écoute sont réalisées 100 % sans téléchargements illégaux. La majorité des musiques de ce soir sont achetées ou louées à la médiathèque. Les chambres d’écoute ne génèrent aucun profit et sont très chronophages pour les organisateurs. La TECC (la taxe pour l’écoute collective et contextuelle) sert à financer les divers petits frais.
En 2008, j’ai consigné scrupuleusement tous mes achats et locations de CD dans un petit carnet Moleskine : J’aurai dépensé 661,09 euros en musique (sans compter les CD offerts, une manière de manipuler les statistiques). Par mois, cela donne 55,09 euros. Par jour, 1,81 euros.
Mon engagement pour 2009 est de réduire ces dépenses à 1 euro par jour tout en maintenant la « qualité » des chambres d’écoute. Freiner la consommation et revisiter sa discothèque… Bonne année.
NB : le carnet Moleskine est consultable…
Juin 2009 : je suis sur la bonne voie, la voie décroissante. Je n’achète plus beaucoup de disques. Je ferai le décompte à la fin de l’année.
Parlez des chambres d’écoute autour de vous et manifestez-vous si la participation vous tente…
Merci merci
Axel et François


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